DIPLOMATIE INTERNATIONAL ET SOCIETE Par Dan Albertini

4 April 2013

Ne dites plus << happy easter >>, en politique c’est du passé.
Entre (), Nous accorde-t-on la faveur de l’interprétation quand une monnaie officielle fournit cet indice de double résonance : << in God we trust >> ! Fin de ().

Il y est inscrit un signe d’appartenance sur le dollar américain : Dieu et César à la fois. Dieu intemporel, l’homme temporel, sur le même rectangle vert. Simulons avant l’acte !
Le monde a souvent et même, mais inconsciemment, accordé une grande valeur à cette monnaie par la vertu de sa fameuse inscription. Etonnant m’accordera-t-on, pour une république qui refuse à l’Islam le même droit, celui de croire en Dieu.

Devrions-nous choisir aujourd’hui ? Si la Cour Suprême des Etats Unis d’Amérique s’arrange donc, fut-ce même pour une interprétation politique ou, hypocrite, de la loi de Dieu, dont son copyright sur le mariage, sachons que l’image, disons le bien, l’image pourrait basculer dans la dégénérescence. D’après la loi dans l’intemporel. C’est à dire, la fausse représentation de l’image de Dieu.
C’est l’essence du, et, la crainte dans le débat sur le mariage entre même genre.

Le Vatican. Pourrait-il alors ouvrir un procès contre Washington et, par une action tardive, contre Buenos aires ? Pour fausse représentation divine.
Histoire de ne pas se tromper, je ne tente pas, dans un cours de religion, ni dans un éditorial, et, encore moins dans un exercice d’évangélisation camouflée. Axé sur la peur, pour celui en cours à travers le monde. Le débat.
Non absolument pas. Mais, y aurait-il encore un fruit défendu, le débat fait rage et les conséquences seraient de nos inconséquences, encore plus grandes. Si Dieu se fâche, car n’oublions pas : << in God we trust >>.

Nous enseignons religieusement tout ça à nos enfants de génération en génération pour assurer la relève et la culture. C’est récurrent dans nos cinémas. Il nous a été enseigné que Dieu (Genèse) s’est promis après le déluge, de ne plus punir l’homme par inondation. Noyade.
Ce n’est simplement de la religion anti-marxiste, c’est de la politique, et de la diplomatie internationale. Le président Obama a été manifester cette foi aux << enfants d’Abraham et de Sarah >>, par un voyage en Israël le 22 mars dernier. Il a été se recueillir publiquement dans un lieu symbolique. Mais, aurait-il oublié Sodome Gomorrhe !
Revenons donc avec déluge comme punition, Dieu aurait promis (2 Pierre) de détruire cette fois-ci par le feu. Ce serait en fait ce qui légitimerait aussi la plupart des puissances militaires qui détiennent la force nucléaire. Se croyant le bras guerrier de Dieu.
Curieux, cette fois-ci, ce n’est plus l’Islam qui menace de frapper par le feu, c’est Bouddha dans sa sagesse. Dieu reconnaitrait-il alors Bouddha ou, se servirait-il de lui pour rectifier au besoin ? Gageons que toute réponse serait alors considérée comme belliqueuse car le bras armé de Dieu serait tout simplement le pays de Barack Obama.

Considérons une autre courte parenthèse, c’est connu à travers le monde combien la discrimination contre les Noirs est encore présente dans la vie courante aux Etats Unis. Le président aurait démissionné, ou mieux, se serait rapidement rangé derrière la norme, après l’arrestation d’un ami, le professeur Henry Gates, en 2009. Obama prendra par la suite, une p’tite bière avec le policier qui avait arrêté cet enseignant noir qui rentrait chez lui. Point barre. Voilà Durban 2001.
Où sont les instruments de la cour suprême dans tout ça ?

Revenons au bras armé par la puissance de feu qui peut détruire. Si ce n’est plus l’Iran qui menace, Bouddha ne serait pas moins menaçant. Mais regardons de préférence dans les relations réelles entre les représentants de Dieu Allah et ceux de Dieu Yahweh.

Imaginons le, purement dans une logique diplomatique. Premièrement. Ce jugement de la cour suprême voudra dire que des juges civils auraient pris la place de Dieu ou, des représentants de Dieu sur terre. En toute logique c’est ça. Plus.
Alors, un diplomate américain, légalement marié d’office aux Etats Unis, aurait le droit d’héberger légitimement son conjoint pendant un séjour protocolaire au Vatican qui de son côté enverra ses nonces. En fait, dans un pays qui serrait en contravention avec l’esprit de la loi du Dieu inscrit à même sur son dollar. En contravention en fait en droit et par appréciation. Y a-t-il un des deux qui mentirait au peuple de Dieu ?
Les termes sont très usités, je ne revendique en rien... << car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son fils unique pour sauver quiconque croit >> ! La conception de chaque diplomate occidental aux Nations Unies. Et, de chaque peur africaine ou tiers-mondiste assisté, comme ceux du président Yayi du Bénin. Sauf pour l’Islam religieux.

D’autre part, un autre diplomate américain dans un pays islamiste. Comme le Death penality de la plupart des états américains, mais l’Islam exerce par << lapidation >>. Obama mettra-t-il alors volontairement en danger ce diplomate marié... et sa famille ? N’oublions les reproches adressées au président Obama dans l’affaire du diplomate américain tué en Lybie. Alors ce diplomate, en l’envoyant dans un pays musulman, puisque c’est une réalité, de quoi sera fait son lendemain ?

Cette une simulation authentique puisqu’il serait discriminatoire de négocier le droit de uns contre la restriction aux dépens des autres. Marié marié. Car, logiquement comment le roi Abdallah l’accueillerait-il chez lui ou, enverrait-il son prince diplomate ?
Même logique au Vatican de pape François.
Oui, parce que l’Amérique diplomatique et conventionnelle a-t-elle le droit d’imposer aux autres pays souverains, son régime ? Penser pour eux malgré la liberté du << God >>.

Pour aller plus loin, ce n’est pas de la phobie, ni de la manipulation. C’est le réalisme politique, c’est de la logique pure, mais qui trouve son application dans le quotidien. D’ailleurs le mariage incestieux est bel et bien interdit, pourquoi alors ne pas parler de droits fondamentaux. C’est l’ambition politique qui fait tourner la tête de certains politiciens. C’est comme le même président américain qui se réserve le droit de << faire tuer un ennemi de l’Amérique, même un Américain >>. Le même papier du << in God we trust >> suggère : << tu ne tueras point >>.
C’est comme on dit en français régional : << du foutage de gueule >>. Puis on parlera de l’axe du mal pour justifier des bombes meurtrières ou, du voudou haïtien, pour intégrer une domination ! Ce n’est pas un président qui partira bientôt ou un ancien président qui avait demandé pardon pour faute conjugale grave qui nous ferait la leçon. Ou, qui représente la pensée de Dieu sur terre. Puisque le Vatican s’en charge déjà.

Concluons. Que se passerait-il donc le lendemain d’une telle application ? L’économie mondiale ni américaine ne serait renforcée.
Personne ne sait ni peut le prévoir.

Si tout devient possible aujourd’hui pourvu un lobby qui sait faire, puisqu’on aura quitté et évincé le fameux << in God we Trust >>. Pire, avec une arrogance sans pareil cette fois-ci, partir en guerre avec le terrible << God bless America >>. Dieu ferait mieux redescendre sur terre. Non pas pour sauver le monde cette fois-ci. Car il aura perdu cette bataille. Mais pour reprendre cette petite phrase terrestre qui nous veut d’être réaliste ou d’ouvrir l’oeil. Mais, si ça passe alors, ne me dites alors plus << happy easter >>.
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