DIPLOMATIE INTERNATIONALE ET SOCIETE Les ressources cachées du Potomac
Par Dan Albertini
Entre ().Quelque en soit la théorie économique appliquée et surtout en temps de crise mondiale sévère, si la sécurité est un facteur qui peut offrir des garanties aux investisseurs, cette industrie malgré tout est une sangsue financière et un revers économique qui n’offre de retour conséquent sur l’investissement. Car elle ne produit pas en terme de patrimoine utilitaire à court terme ni à long terme. C’est un service qui coûte au citoyen et toute injection dans ce service n’a finalement de retour sur l’investissement direct sur la production efficiente mais une relation de perte. Sa matière première est l’insécurité et ce qui la provoque. En bref, chaque policier ou agent de sécurité embauché à New York par exemple, absorbe en masse salariale, pour un mal croissant mais ne réussit pas à augmenter le PIB ni le PNB en terme d’injection de richesse et de thésaurisation. Ce qui voudrait dire que les sociétés sont éduquées à cet effet et restent et demeurent barbares à ce point accrocs. Si donc l’Amérique fait partie de l’UNESCO, nous ne pourrons inconséquemment provoquer le déclin des autres sociétés sous prétexte de l’émancipation de la nôtre, par cette voie pernicieuse. Ce serait pour l’humanité de l’homme une perte sèche qui un jour enlèvera même au citoyen américain son rêve. Ce serait encore pire que le ‘’vodou ecomony’’. Fermons les ()
Si vous êtes ce touriste de la voie maritime, le fleuve Potomac peut être un objectif sur un parcours balayant de son estuaire à sa source. Si vous êtes un amateur de canoë Kayak, le Potomac revêtira un autre sens, des montées d’adrénaline. Si vous êtes un passionné d’histoire ce fleuve vous rappellera les difficiles relations entre l’union et les états confédérés lors de la guerre Sécession en 1861. Si vous êtes par contre le nouveau chef du parti Communiste chinois en fonction ou la chancelière allemande, et même le président socialiste français au double Windsor mal épinglé, vous devez sûrement vous interroger non sans raison sur les symboliques secrets du Potomac. Ce fleuve a vue la naissance, la sécession et la renaissance d’un empire. Il semble vouloir assister à la résurrection de cet empire que certaines études américaines internes donneraient pour mort vers 2030. J’ai personnellement souvent souhaité que l’Amérique se recrée et, plus ardemment depuis l’accession de Barack Obama à la Maison Blanche. Le pétrole changerait complètement la donne du dernier débat présidentiel en faisant de ce pays son plus grand producteur, devançant la Russie et l’Arabie Saoudite. La notion de réserve stratégique aurait-elle changé par la grâce des dernières découvertes sur les sables bitumineux canadiens en Alberta. C’est une déduction relative aux études du spécialiste en énergie, Paul Michael Wihbey de GWEST.
Il y a de cela quatre ans depuis que j’ai posé une interrogation personnelle qui se résume ainsi : le Crédit est-il Faux Monayeur ?
Si l`on part du principe que la monnaie émise pour renforcer une économie en faiblesse est facteur d’inflation due à l`absence de garantie équitable en vertu des autres monnaies sur le marché de change international ou, si l`on part de préférence d`un autre principe, à savoir que tout tiers frappant de la monnaie à son compte, contournant la réalité régulée de l`état, produit des faux, ce qui est en fait un axe de déséquilibre. Alors, le crédit sans garantie appuyée par sa contre balance nagerait dans le même carcan. La prolongation de la crise du crédit étant en ce sens prévisible et même incontournable, malgré un peu de rigueur car un plus grand ralentissement pourrait s’imposer à court terme, l’Amérique du dernier débat presidential serait donc techniquement en faillite. Et, elle serait obligée de frapper monnaie comme mesure palliative. Surtout quand cela concernerait la mauvaise industrie, celle de l’insécurité du territoire. Une fois de plus le miracle devait avoir lieu à la grande surprise de la Chine devenue énergivore, impatiente. Le crédit s’améliorera dans ce courant miraculeux.
Si les Etats Unis d’Amérique deviennent le premier producteur de pétrole au monde, cela changera-t-il le cours de certaines nouvelles relations géopolitiques stratégiques ?
Il serait intéressant de se faire une opinion à la lueur des dernières données mondiales sur les superordinateurs les plus puissants au monde et sur le nombre de ceux-ci qui sont logés aux Etats Unis (251) par rapport à la Chine communiste (72). Le président américain, ambitieux de la croissance accélérée de la formation du haut savoir spécialisé en Amérique aurait agi rapidement en redéfinissant la notion de réserves stratégiques de pétrole. D’où ce nouvel espoir accompagné de forts moyens financiers à court terme qui lui accorderaient les moyens de sa politique. De la politique américaine.
Il briserait ainsi les effets de la perversité du crédit faux monnayeur, enlevant à la Chine son influence unipolaire grandissante. Non pas que nous sommes fanatiques ou fanatisés par l’Amérique, mais, une fois de plus mais, qui sait ce que sera la Chine comme plus grande puissance mondiale !
Nous connaissons mieux la pensée américaine, on ne change pas une formule qui marche. Même si la réussite politique du président Obama fera des aigris.
Ceci étant dit, notre appartenance au Canada et au Québec nous dicte que le succès qui couronne l’effort passe en effet par le travail mais aussi par les ressources naturelles exploitées. La découverte des ressources cachées du Potomac est en ce sens une source d’inspiration, plus qu’un rappel du sang versé.