DIPLOMATIE INTERNATIONALE ET SOCIETE Par Dan Albertini Le coût du TOP TARD ou la Syrie ANEANTIE d’aujourd’hui

29 August 2013

Entre (). Ban Ki moon a-t-il déjà remis sa démission, sinon il faudra le lui rappeler avant qu’il ne soit trop tard. C’est un très haut niveau de salaire, sur le dos des pays membres qu’on méprise. Cela devient inadmissible pour une organisation moribonde. Fin des ().

Le monde n’a plus de choix, nous devons tous partir en guerre contre el-Assad, il n’y a plus de place pour les états d’âme. Cependant, il ne faut pas laisser la place à une coalition partisane américaine d’affairistes comme pour l’Irak de Saddam. Pourquoi ?

En 2012, et un peu plus tôt en 2011, j’écrivais à travers les colonnes d’un hebdomadaire haïtien, qu’il faille intervenir en Syrie contre Assad. Référence : H-O édition du 15 au 22 février 2012 volume XXXXII, No. 24 – Le président de Syrie Bachar el-Assad doit partir, la communauté d’origine syrienne en Haïti est concernée. Je réclamais l’implication de la commission sénatoriale sur les affaires étrangères en faveur d’un asile accordé à Bachar.

J’écrivais encore par la suite, que l’Etat d’Israël devrait profiter de la situation pour résoudre une fois pour toute, le problème de la proximité de menace terroriste. Il aurait aidé au rétablissement de la raison dans le contexte d’el-Assad. Référence : H-O édition du 21 au 28 mars 2013 – volume XXXXII No. 29 - Frapper Damas devient incontournable Israël rendrait service à l’humanité en protégeant des populations civiles syriennes atteintes. Je croyais donc que l’Iran ne pouvait se permettre de réplique. Et, je le crois encore tout en considérant que l’Armée Israélienne devrait devancer cette fois-ci la résolution tardive de l’ONU, même si l’Amérique supporterait à distance cet effort de guerre nécessaire contre Bachar el-Assad.

J’écrivais plus loin encore mais cette fois-ci sur Diva International : << Doit-on préparer la capture de Bachar ? >> http://divainternational.ch/spip.php?article742. Je poursuivais ainsi, << que la mission de l’ex secrétaire général Koffi Annan était vouée à l’échec et tout le monde le savait >>. D’autres bombardements en territoire abritant des populations civiles, me poussaient encore plus loin, à dire que << l’ONU était démissionnaire >>.

La crise est d’une telle ampleur aujourd’hui, que le pire est arrivé. La Syrie est détruite au gré des pays qui se font la guerre, en dehors de leur territoire. Qui avait utilisé la Syrie pour des interrogatoires sous l’effet de la torture, après le 11 septembre 2001 ?
Résultat aujourd’hui : l’Amérique qui avait aidé l’Irak à gazer les Iraniens, crie au crime, à l’horreur, quand tout le monde se plaint de son ingérence et de son mépris du simple principe des droits de l’homme dans l’affaire Snowden. Pourquoi maintenant, après tant de rondes pointes avec la Russie ?

Je reste et demeure fidèle au principe que << le président Assad doit partir et maintenant >>. Je rajoute, il doit payer pour des crimes de guerre. Le gaz par exemple. Cependant, l’Amérique qui a menti pour l’Irak après l’avoir supporté contre l’Iran, dans l’affaire des gaz toxiques dans les années 80’, ne peut se trouver seule sur le terrain, sous aucun prétexte. C’est le dernier espoir des Nations Unies, que d’organiser efficacement la réplique à el-Assad. Et pour Israël d’invoquer le droit à la solidarité des peuples, pour protéger les populations civiles victimes et vulnérables.

Il est donc trop tard pour ces populations civiles victimes de l’agression au gaz ou aux armes de destruction massive. Chaque civil massacré représentait l’humanité de l’homme et chaque massacre, plus que représente, mais est dans les faits une agression intolérable et punissable dont l’agresseur ne peut se retirer dans sa propriété, avec la conscience du devoir accompli. Ou le mépris pour le peuple. Ce sont des délinquants politiques extrêmement dangereux, non par appréciation mais dans les faits, en vertu du droit international en vigueur. Une observation rigoureuse démontrera facilement l’instabilité culturelle dans le monde arabe. Le défi de la reconstruction de la Syrie et carrément séculaire tandis que les autres s’en réjouiront pour de nouveaux débouchés en faveur de leur économie respective. Nous ne pouvons prétendre alors punir les auteurs intellectuels tel que Charles Taylor, ou, Léon Mugesera, quand les investisseurs de l’industrie des crimes se pavanent en jets privés, comme invités spéciaux aux conférences et forums internationaux. C’est là le coût du trop tard !
lovinsky2008@gmail.com