DIPLOMATIE INTERNATIONALE ET SOCIETE par Dan Albertini lovinsky2008@gmail.com Martelly au Congo : fausse coopération renforcée pour un double Windsor mal épinglé

24 October 2012

Entre (). Pensons, quel est le sens réel de la victoire du troisième débat Obama/Romney qui a lieu en Floride ? La réponse peut paraître hasardeuse mais le jeu concernait tellement le Canada de Harper alors qu’il se trouve outre frontière. Outre frontière par rapport aux Américains, mais aussi parce que la pensée rétrograde de cet politicien se loge en dehors du Canada d’aujourd’hui. Sa pensée s’assimile à une vieille Europe monarchiste du siècle 1750. Il nous serait donc facile de l’interpréter lundi soir comme un homme qui s’attendait à ce que le ‘’Noir’’ s’écrase par devant le ‘’Blanc’’. Ce n’est pas ma forme de lecture préférée mais, regardez autour de cet homme et vous comprendrez mieux. C’est tout de même curieux parce que Stephen Harper n’a réussi à faire du Canada, avec toutes ces ressources disponibles, un grand pays à l’échelle des Etats Unis, de la Grande Bretagne. Le Londonien le verrait sûrement piètre politicien. Fermons les ()

La France protocolaire
Pourquoi arriver avec un nœud de cravate alors que nous parlons de diplomatie conséquente et de coopération ? Loin de nous l’idée de vouloir encenser un Nicolas Sarkozy, mais lorsque cet ancien président arriva à la tête de l’état Français, il se fit mal mené par une certaine presse dite républicaine. L’affaire : le protocole chez la Reine d’Angleterre. On lui reprocha son ignorance sur le protocole en pesant sur son côté bling bling. Non pas parce que Monsieur devrait tout savoir, mais parce que la France protocolaire n’était absolument pas démunie. La culture de la ‘’Tie’’, cravate en anglais, ne vient pas de nous, mieux, la France l’a adoptée aussi. On parlera du nœud simple ou half Windsor similaire au Four in Hand, de double ou full Windsor identique au Double Simple, du Pratt ou petit nœud, du nœud Onassis, de cravate italienne, atlantique, etc. À chacun son style et c’est parfait au cœur même de Paris. Karl Lagerfeld devait en savoir quelque chose quand on l’entendit traiter François Hollande << d’imbécile >>, même s’il prétendit une erreur d’interprétation par la suite. C’est là où intervient l’indice du déraillement du président François Hollande, un double Windsor mal épinglé, quand la garde protocolaire de l’Elysée fait preuve de plis, de pans et de panache, auprès des drapeaux français. Donc une photo autorisée. C’est ce Double Windsor mal épinglé, rencontré au Sommet, qui croirait en un élargissement de la coopération entre les deux pays. Sans préparation. Le président Martelly est à ce point sans munition diplomatique. Pour une simple poignée de main !

Pourquoi, encore pourquoi attirer l’attention sur ce qui paraît banal ? C’est un élargissement bancal. J’écrivais à l’occasion du dernier Sommet des Amériques que le président Martelly cherchait tant cette poignée de main présidentielle chez Obama comme tableau de chasse. La maladie a été le prétexte pour expliciter le désespoir comme étant une conséquence médicale de préférence. Si le président Obama voulait éviter Sweet Miky, l’Amérique n’a pas nécessairement fermée ses portes à la République. La Secrétaire d’Etat Américain, Janet. Napolitano annonçait dernièrement, ce pourquoi nous avions pris la peine de souligner le besoin de remercier le peuple américain, le renouvellement du statut TPS en faveur des Haïtiens aux Etats Unis d’Amérique. Je l’ai souligné dans le cadre de l’article sur l’avenir des grandes villes haïtiennes et de leurs exécutifs. Cette semaine on aura vu encore l’inauguration du Parc Industriel de Caracol en présence de la secrétaire d’Etat Hilary Clinton et de son mari, lui-même ancien président des Etats Unis. Nous n’accorderons pas la ‘’communion sans la confesse’’ à ces derniers, mais les évidences sont impaires avec celles de la France.

Pourquoi une fois de plus aller plus loin ? Nous avions pris note de la récente déclaration du diplomate français en poste en Haïti, sur la nécessité de respecter le mandat du président élu en Haïti. Nous avons plutôt envie de dire que : quand l’âne braie, il faut le faire taire. Didier Lebret est le représentant directe de ce ‘’double Windsor’’ mal épinglé, en Haïti. Nous comprenons mal ce geste inapproprié d’un coopérant, d’un diplomate étranger dans les affaires internes du pays hôte.
C’est tout de même curieux si l’on considère l’absence de préparation diplomatique en ce sens, à moins d’avoir eu peur d’affronter la honte en cas de recul du présidant mal épinglé. Oui curieux, puisque c’est une fois de plus l’empreinte mal habile et avare d’un Lamothe, en coopération externe cette fois-ci, que l’on retrouve ici.

L’Europe et la France le savent, Hollande ne possède pas les moyens de sa politique. Et pour quelle politique si elle existe. Cet homme a menti à son électorat, il ment encore à son pays et il mentira sur l’avenir. Comment lui accorder un minimum de crédit par rapport à Haïti. Comment en faire autant avec un Martelly auprès d’un Hollande ! Si Martelly était crédible, par exemple pour le FNE, la Communauté Haïtienne Internationale aurait financé directement ce fonds en faveur de notre avenir.