DIPLOMATIE INTERNATIONALE ET SOCIETE Par Dan Albertini Syrie : Ban Ki moon doit démissionner de suite

19 September 2013

Entre (). Il y de cela quelques mois, très peu de mois, que je soulignais la fuite d’informations sur une vague d’arrestations qui pourraient avoir lieu, au sein même de la haute hiérarchie, active ou passive, du Parti Libéral du Québec, pour affaires de corruption. Un long silence s’en est suivi. Car, comme je l’écrivais à l’époque, une langue péquiste haïtienne aurait été trop bavarde. C’est donc bien curieux. On constate aujourd’hui les réactions en cascade du chef Couillard qui semble vouloir dire : pas dans ma Cour, mais…. Se désolidarise d’élus du passé qui seraient présumés…. Car dit-on, il y a eu perquisition de l’UPAC dans les bureaux du PLQ, en été dernier. Je redis aujourd’hui encore : vivra, verra. Fermons les ().

<< Por qué tantas lagrimas hoydia >>, diraient d’anciens amis des années 80’’ de Veracruz Veracruz, Mexico. En effet, après un mur de silence sur sa gestion déficitaire et ignare, du dossier syrien, par l’envoi d’Annan comme commissaire à la paix, Ban Ki moon crie aujourd’hui aux << crimes contre l’humanité >>. Pourquoi tant de larmes de culpabilité sur le dos des victimes civiles syriennes, quand la notion du contrat imposait à Ki moon des actions ? Angélisme pur, la direction des décisions d’aujourd’hui ne mènera nulle part que vers des décombres, des catacombes et des tombes. Parce que le criminel est aussi négociateur, avec un puissant allié à ses côtés. La croisière s’amusera tout de même, avec la déclaration haïtienne des pays de PETROCARIBE : << pas d’intervention en Syrie >>. Martelly s’est trompé de leadership, d’époque et de lieu. Rien à voir avec une diplomatie des bons offices, et, absolument rien avec cette profanation de diplomatie d’affaires préconisée.

Israël doit agir maintenant sinon, plus tard ce sera trop tard.
Avant de reprendre sur Ki moon, je demeure persuadé que Tsahal peut résoudre cette incohérence en deux semaines, libérer le monde d’un monstre qui a fait assassiner son propre peuple. Libérer ce peuple qui a tout perdu. Ce n’est pas à l’armée américaine, pire avec une coalition française, de proposer des rhétoriques colonialistes du passées, dans le seul but d’une part de cacher leur échec politique au domestique, mais d’autre part, de partir en conflit, question de butin de guerre, pour favoriser leur économie lambineuse.

Bachar al Assad est un criminel qui doit payer. PETROCARIBE doit comprendre que Bachar n’est pas le peuple. Cependant, comme ici aux Etats-Unis, il y a des tribunaux pour chaque instance, le tribunal nécessaire à Damas, est celui de Tsahal. Cela doit servir de leçon pour la région et, pour la paix. Israël regrettera plus tard de ne pas le faire aujourd’hui. La table est définitivement mise en ce sens, ce serait dommage car les convives ne sont pas ceux que l’on tente de nous faire gober.

Mensonges
Revenons à Ban Ki moon. Mensonges, lâcheté et silence coupable, réclament sa démission officielle pure et simple. Cela nous prend un réveil aux Nations Unies si nous voulons garder ou prolonger la formule. Ce n’est pas la Russie qui a mis en échec les démarches illégitimes et bâtardes de Kerry, c’est en réalité, la ruse de Bachar qui a triomphé contre les populations syriennes victimes de sa monstruosité. Ki moon ment une fois de plus, à vouloir feindre une détermination sans effet. Retenir les frappes israéliennes contre Damas, c’est encore mentir à ceux qui croient dans un processus de paix virtuel. Il faut une chirurgie dans ce coin, une chirurgie qui ne pourra valider la thèse de la disproportion. Le proportionnel est disponible juste à côté. Car, le monde a besoin de paix et de guérison, il faut amputer le mal. Ce n’est pas une distraction prétrocaribéenne qui viendra distraire.

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