DIPLOMATIE INTERNATIONALE ET SOCIETE Par Dan Albertini

12 April 2013

Test of Global Carnaval
Entre (), avant d’entrer en matière sur la présidence et sur la magistrature communale haïtienne, voici ce que Pankaj Mishra dit de l’Asie dans l’ouvrage ‘’FROM the ruins of the EMPIRE’’ : <> >. Du même paragraphe : << Liang posed these large and complex question without offering any clear-cut answers >> - pages 152-153. La question a donc déjà été posée pour l’Asie, et particulièrement pour le Confucianisme de la Chine. Certaines réponses sont fournies aujourd’hui à ceux qui la posaient sur l’Inde aussi. Haïti alors, quelle est notre question nationale ? Quand certains prennent le temps de construire tandis que d’autres en perdent à ne rien faire, que dire de ceux qui détruisent, c’est à ce moment que l’on découvre les vrais bâtisseurs, le simple bâtisseur. C’est là un objet de rendez-vous personnel. Fin de ().

Pourquoi cet article, sommes-nous hors contexte, carrément hors sujet ? Quand un Haïtien se compare généralement, il le fait souvent avec des valeurs inappropriées. Avec les valeurs des autres, par exemple d’une Allemagne évoluée mais, qui a connu Hitler et nazisme. À un Parisien pour les Champs Elysée, même si cela vient de l’exploitation coloniale. À un Dominicain pour une passerelle surélevée sur la route, même si monsieur ne serait pas libre sans 1804. Et, ça nous laisse individuellement et collectivement un rejet personnel. Il faudrait inventer ce qui n’est encore dit dans les médias, sur Haïti ! Nous mélangeons tous hardiment : gouvernement, Etat, République, partisans, adversaires. Nous sommes dans les faits, un pays qui traverse de graves difficultés certes, mais nous ne sommes en guerre.

Même pas contre la faim d’ailleurs.
Posons-nous alors la question suivante : quel est le poids de l’ignorance au niveau communale par rapport aux mauvaises décisions ou retards de la présidence, ou inversement, quel serait en terme de croissance, celui d’une décision savante au niveau communale par rapport à l’ignorance au niveau de l’exécutif ?

Je m’interroge évidemment dans le contexte de la présidence rotative de la CARICOM par Haïti. Quel sera le lendemain, l’appréciation de la prochaine administration régionale qui prendra acte du bilan haïtien par rapport au précédant, en vertu des besoins immédiats dont les tirs à corriger ? Dans 81 jours s’épuisera notre mandat tandis que le président Martelly chante la vertu d’une traçabilité de produits agricoles. Lesquels produits font défaut dans notre production nationale, laquelle technique est déjà éprouvée à travers le monde, hormis ceux en retard. Ce serait les bons offices. Ce n’est pas négligeable pour celui qui, plus que novice, fera une première expérience.
Il faut malgré tout lui accorder le crédit d’avoir accueilli sans accroc depuis que nous l’avions souligné, des chefs d’état et de gouvernement, des délégations ministérielles en Haïti. Mais, qu’en est-il au niveau communale ?
Une initiative prise pour forcer l’agenda de la présidence de la CARICOM ? J’avoue l’ignorer. Mais, qui en parle par ailleurs ! Je reviens donc à l’esprit de création, en vertu des besoins internationaux. Un seul est réellement disponible : l’axe global carnaval. Haïti a le devoir de se réveiller, c’est urgent.

Monsieur le président, je dirais. Il faut savoir recommencer, le carnaval possède son esprit. Il doit demeurer inviolable. Vous aviez commis une faute en y interférant, en février dernier. Vous devez donc des excuses à la Nation car le carnaval était National. Vous devez aussi des excuses aux compositeurs car les arts doivent rester libres. Mais surtout, vous devez des excuses au citoyen et à l’artiste Brothers Posse car vous l’avez agressé avec ce qu’il ne fallait pas. Un musellement antidémocratique. Le monde entier en a pris note, et, le monde global du carnaval en particulier. Ce monde là est un ouvrage sacré qui représente une immense source de revenus et de réputation positive pour Haïti et, même en ce temps de menaces de guerre thermo-nucléaire, par la Corée du Nord. Haïti a besoin de se montrer capables d’une autre voie de dialogue. C’est la seule voie d’ailleurs qui reste libre comme instrument de pacification. Elle est nouvelle, saisissez la maintenant. Je vous demande d’ailleurs, y aura-t-il des délégations artistiques de la CARICOM au carnaval des fleurs cet été ?
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Monsieur le président, Haïti a la chance, car c’en est une dans un monde de compétition. Oui, nous avons l’opportunité de refaire l’histoire, et, notre histoire autrement. Le carnaval nous est déjà utile. Il peut nous servir mieux. Ne l’entamez pas cet été, sans porter réparation, sans écoles étrangères.

Je travaille personnellement sur un ouvrage dont le titre est ‘’Test of Global Carnaval’’. Il représente la suite logique de plus d’un chapitre de Haïti 2001-2010 Reconstruction d’après Nous. Pour rester conservateur dans le temps, je produisais déjà en 2006, un article sur le l’axe carnaval. Je rencontrais par la suite un ministre conseiller de la délégation haïtienne auprès de l’OMC pour lui expliquer la démarche. Six ans plus tard, l’avenir a renforcé mes convictions, c’était le premier carnaval national itinérant aux Cayes. Bravo, mais nous devons aller plus loin en accéléré pour atteindre le but. Ma vision des choses a encore évolué, c’est un axe diplomatique vierge.
Haïti mérite sa part. La nouvelle voie institutionnelle diplomatique que représentera le carnaval globalisé est toute tracée. Exploitons l’opportunité de la présidence rotative de la CARICOM. Nous pouvons recréer et, nous récréer avec le monde, à titre d’Haïtien. En voilà un témoignage qui date de 2010.

Madame, Monsieur,
Je me permets de vous contacter depuis la France, en tant que réalisateur de films documentaires pour la télévision.
Je suis en train de terminer un projet (un documentaire) avec la chaîne nationale France ô autour d’un groupe de carnaval en Guadeloupe. Un Mouvement Culturel engagé socialement et politiquement qui appréhende les prestations carnavalesques comme des actes artistiques et revendicatifs forts.
Je ne connais pas Haïti mais je me documente de plus en plus sur la cutlure du pays et notamment sur le carnaval de Jacmel, grâce à certains auteurs (L. Gordon, Ch.Najman, Frankétienne...).

Je réfélchis actuellement à lancer un projet sur les protagonistes du carnaval de Jacmel et notamment sur les gens qui de leur propre initiative, incarnent les personnages "’traditionnels" et hautement symboliques lors des défilés de rue. Les gens du peuple qui décident de porter un message universel ou politique à travers le carnaval.

Je souhaiterai éventuellement me rendre à Haïti début 2012 et je voulais vous demander les dates prévues et les temps forts du prochain carnaval à Jacmel, début 2012.
D’autre part, auriez-vous les contacts de certains organisateurs locaux.
Je vous remercie de votre collaboration
Bien cordialement
François Perlier

Haïti 2012 l’année carnaval pour changer y était déjà inscrite encore dans mes cordes. Et, d’Haïti, de mr. Ronald C Paul du ministère de la culture..

Monsieur Albertini,
je me rends bien compte que le temps file. La transmission faite a la ministre n’a pas encore produit de réaction qui me permettrait de vous dire plus. Je comprends bien l’importance du dossier mais je sais aussi que planifier le carnaval pour 2012 au Ministère est très difficile tenant compte de notre situation administrative et des élections prochaines. Je vous suggère de contacter aussi la mairie a ce sujet, depuis trois ans c’est elle qui organise réellement le carnaval. À ce propos là aussi il faudra attendre le terme des élections. Cependant je crois que le suivi d’un tel dossier au niveau des mairies de Port-au-Prince et de Jacmel sera plus fructueux en attendant que le Ministère qui en général apporte la subvention réagisse.
Salutations
Ronald

Monsieur le Président, si l’esprit du Bouddhisme traverse la puissante Chine, c’est à dire conserver les acquis et marquer un pas de plus à chaque jour, elle a connu aussi le Maoisme, les Manchu, les Qing, les Ming, le Confucianisme, les Tang et les Song pour l’innovation, Tchang Kaï-chek pour l’armée,... etc. Mais, contrairement à la crainte de Liang exprimée dans le même ouvrage précité, il y a un Chinatown à New York, à Montréal..., San Francisco, Los Angeles, Honolulu, Chicago, Paris, Rome, Londres, Chicago, Sidney, Brossard, Cupertini California, Las Vegas, Mexico, Singapour, Malaisie, Indonésie, Toronto, Vancouvert, Nagazaki, et passons, ce sans oublier l’Amérique du Sud, les Antilles. C’est une mesure d’évaluation. Ce sont cependant l’adaptation et l’intelligence chinoise qui font de cette culture une puissance économique mondiale. (papier monnaie, poudre à canon et j’en passe). Ils ont osé.

Ces géants sont aussi des empires qui conservent jalousement leurs acquis. En Haïti, nous avons l’obligation de recréer. Globaliser le carnaval est à notre portée, commençons par la RD... .
lovinsky2008@gmail.com