DIPLOMATIE INTERNATIONALE & SOCIÉTÉ Par Dan Albertini

10 September 2017


Bernard Degraff est-il ce PATH à engager pour Créer un réel Espace MAEH
Entre (). Sommes-nous dupes, traitres ou autre chose, à chacun sa position, ses intérêts, son droit de légitime défense. Nous vivons l’ère de meutes et ne savons si de chiens de loups, d’enragés. Épopée où, dite-civilisée on assassina diplomate, politicien au Québec au point où l’Armée canadienne a été placée en commandement de rétention des libertés civiles. Meute de je ne sais quoi de je ne sais qui, il y a eu crime grave cet été. Le bavard accuse la victime, la police vit incapable, tandis que Montréal-Nord ne bouge même que la surveillance policière intimide au point d’erreur menant à homicide justifié. Le criminel incendiaire dans ce cas-là court toujours dans la complaisance du politique qui nage en incitation à… ! Fermons les ().

Peu importe le prix non, mais la République a besoin d’une main de maître pour un spectre national moderne immédiat qui durera se développera s’étalera par la force de la Communauté Haïtienne Internationale (CHI) piètrement confondue en une diaspora. Un Spectre qui n’est l’illusion de l’esprit morbide qui effraye comme nous le conjuguons. Un Spectre plus net que l’illustration lumineuse diffuse qu’on met off par tendance exogène d’origine d’essai poreux ou de pathologie où le communisme comme le nazisme en sont des évidences. Un Spectre qui est plus que les valeurs propres d’une matrice dont nous en avons besoin. Il est le manifestum constitutio corporis de l’élément de transmutation qui traverse : ère, tendance, mutation. C’est un impératif sinon ce sera le pathos connu, la catastrophe. Cela présente évidemment des risques mais c’est un risque à courir car nous avons vu l’âge du postulat, le noviciat en éculé, nous ne devons plus en dilettante ni en amateur aller au dollarama qui nous revend notre être dépecé. Le Philos haïtien se globalise au service de l’humanité pérenne dans l’adaptation dans le forge dans les au-delàs connus et inconnus. Un mandat à DC n’est un drame, tricentenaire ce sera plus qu’une insertion, ce sera en pragmatique du devoir transcender. Nous y sommes !
Bernard Degraff, s’il sue de tels crédits il faut le récupérer avant d’avoir un naufrage au MAEH. Antonio Rodrigue à Montréal est ce signal inquiétant quand la lèpre est à nos portes. En plus du choléra qui part en MINUSTAH, c’est aussi l’innocence diplomatique assumée in UN qui fera défaut à une présidence active en mode d’auto coercition suggérée. Il nous faut alors l’entrepreneur l’homme qui sait prendre le risque, homme aux grandes ambitions qu’un cadre fonctionnaire, que son Exc. Mr. l’Ambassadeur. Je ne parle du vilain affairiste mais du stratège ad corporas éprouvé. Sa mère y était-elle fonctionnaire, au point de vouloir instituer, alors tenons compte évidemment du tollé post ONA corrigé, en outre cet homme est valeur en douane une valeur sûre. Dessalines évacuant Vertières avait un plan de guerre non de Ponce. Il ne s’agit de révoquer l’autre mais d’engager l’as fort. Le prof. Stéphane Dion, canadien, est ambassadeur en Allemagne après un tutorat au MAEC, pays d’abord. Antonio à Ottawa ou…, je n’insulte quiconque quand il ne s’agit non plus d’être « gens du Nord » au Palais ni d’État-du-Nord viscéral, virulente complainte Fortuné évadée, tel un autre article publié plus tôt.

Un ambassadeur de carrière est-il ce besoin au MAEH, la réponse décevra Antonio, mais c’est NON. Carrière de diplomate est utile certes mais cela ne fait nécessairement le bon titulaire aux Affaires Étrangères. C’est l’erreur de Moïse recrutant un chef de diplomatie […], l’erreur d’embaucher Duly Brutus (vieille école socialiste sans vision intégrée de Serges Gilles), la faute en opérant par Délienne. Il ne suffit pas de tancer le fer pour tasser le chaud dans la marmite a pression, proverbial oui mais Chine et Corée en pataugent bigrement. Il nous faut changer plus que de méthode il faut créer un path. Ceci avec le véritable entrepreneur qui sache nourrir son diplomate afin de le rendre sûre efficace, surtout, qui connaît les affaires en profondeur afin de servir au pays dans les règles de l’art, dans le standard du besoin. Un homme qui sait parler le langage de plus d’une administration. Les signaux sont oranges, le jour à venir sera rouge éprouvant il faut faire en accéléré.
Comprenons, je ne tente là un Spectrum de balluchon pour simuler en théâtre de marionnette siam à l’ombre de lampions chinois et paraître en face de poupée russe en période troublante afin de réparer en faux rempart le balourd d’Antonio Rodrigue, à Montréal. Mieux, se croire « tête de Turc » en criant par comédie-de-Molière : culture de l’écriture, alaise du journalisme, puisque nous n’en avons même par procuration. Non, nous vivons en simultanée la tragédie d’une avant-guerre par celle d’après-guerre car tout le monde veut préserver les acquis ou renforcer les positions, jusqu’au moment pour certain on dira : état de guerre donc économie martiale, butin du guerrier, ou, Dieu sauve la Reine fin de la guerre, armistice pour certains amnistie pour d’autres. Sauf que, quand tonnera le signal de la fin ou du départ, les habitudes comme les énergies seront culture, feront loi. Qui serons-nous alors quand d’habitude et de culture depuis gwo Gérard à la primature, le porte-parole de l’institution va chercher per diem, chèque canadien dans une officine de même sigle. N’est-ce pas bavard tel artiste courailleur politique critiquant le patron, Mike Joseph mis sous écoute en Floride, à la grande déception de gwo Gérard qui le confronta pièce à conviction, perdit émolument et position. Interrogez l’ancien Service de la Dette Y-R Abel Métellus, les cas sont légion. Consultez Finances et Revenus Canada pour les factures haïtiennes absorbées. L’ambassadeur de carrière exécute.

L’Armée régulière dans la mire du départ des UN comme objectif à atteindre sans délai. Qui va négocier avec l’étranger en possédant une large vision productive et l’acuité qui permet de voir venir la chose. L’Haïti militaire n’est nécessairement ni exclusivement ce bastion pervers armé comme élaboration nationale de prison. Il y a de ces valeurs du passé. Le général Hérard Abraham a su non seulement prononcer mais élaborer ce que la République n’a fait par la voie des urnes, à nos jours : « madame la présidente l’armée est à vos ordres ». Mme Ertha Pascale Trouillot est non seulement vivante malgré Lafontant/Aristide, mais elle aura publié trois tomes d’une encyclopédie nationale dont un quatrième en production, ce en plus d’ouvrages divers sur son parcours. Des recherches cinquantenaires. Économie. Degraff est de cette trempe qui sait valoriser ses troupes dans une administration. C’est l’occasion de regarder Bernard Degraff à travers l’ancien officier Jean-Danny Pierre-François. Il ne fait plus en ce temps commode de former à la chilienne, à l’équatorienne, comme source d’inspiration militaire tandis que le moût-Pinochet n’est nécessairement mécaniquement évacué de la cuve gabarit argentin « ange blond de la mort », condamné (2011), allez donc voir dans l’essence qui n’est complètement évacué, annihilé. Youri Latortue au sénat par la Commission sur les Affaires Étrangères a cette grande orbite, cette grande occasion de rehausser les standards.

Latortue Sénateur devrait s’investir de bonne guerre afin de faire assimiler à la Présidence la nature de l’impératif, du besoin. Degraff possède de bonnes relations en ce sens au parlement qui lui permettrait d’être auditionné in Philos. C’est de là où nous devons simuler la contrainte de poser le retour constitutionnel de l’Armée sur un ancien pro de bonnes mœurs. Jean-Danny Pierre-François est ce nationaliste couplé à Degraff, qui pourrait rendre service à la Nation. Un attaché militaire en poste à l’étranger répondra aussi à ce PATH. Les deux, fils d’officiers militaires, ne viennent pas de la racaille de l’ancienne force mais de parents responsables. Il n’est pas vrai que tous étaient militaires comme le makout assassin. Georges Salomon en 85-86 a été ce genre qui initiait, la conjoncture était hyper sensible mais différente.

Bernard Degraff si je l’ai sévèrement critiqué non sans raison, il possède toutes les qualités de ce chef de Diplomatie qu’il nous faut si l’on considère en dehors de convictions personnelles, l’ouvrage dirigé par Gabriel Nicholas PhD., en présentation ou le chapitre de Guy Despeignes PhD., parle de cet impératif. J’ai scruté les horizons, Bernard Degraff est un praticien inspiré qui a cette culture d’un véritable titulaire tout en faisant raisonner Parlement et Présidence. Il ne faudrait surtout pas biaiser sur les conditions de son passage à la tête de moult institutions, en apparence éphémère. Cela explique aussi la nécessité pour le politicien en exercice de faire appel à un carrefour de performance basé sur des crédits, sur une solide formation et des relations utiles nées d’une jeunesse professionnelle élaborée à développer l’usine La Perle/sa (Dresse-Labrousse). Son pacte de communication avait su faire bondir l’entreprise familiale au plan national. Exactement là où Labrousse (frère de la veuve Lily Dresse, récemment décédé), patron d’une boîte de Real Estate qui revenait de loin, appelé par sa sœur, n’a su mieux faire après le départ de BD. Celui-ci redéveloppa une entreprise personnelle. On l’a ainsi de cet fait vu DG à : TNH, ONA…. Il possédait aussi de solides relations militaires nonobstant certains mauvais guides. Qui n’en a eu ? Dr. H Kissinger que l’on connaît de Nixon, n’est cette main propre d’après l’ancien opposant au Chili de Pinochet, ou ailleurs en Amérique Ibérique, il est cependant le plus consulté en la matière même par la gauche démocrate à DC, invité comme grand factotum sur plus d’une tribune internationale, globale ou locale. Si Degraff n’est pas cette expérience de fait il représente ce potentiel de génie entrepreneur nationaliste utile face à l’étranger, que l’on chercherait au Champs-de-Mars, même si égo je ne l’ai en haute estime.
Comment interpréter ce MAEH proposé à la lueur de faits réels ? Le Canada se savait pouvoir faire la leçon aux US. Pacte migratoire, notion de marchés ouverts aux Européens, Justin sur la frontière a joué idiot avec le PATH canadien en oubliant le lien fondamental américain. Le per diem de Justin-Dubourg suffira-t-il à la frontière pour un mûr ? La frontière se voit hélas militarisée, anti petitor asylum contra aethiopis sur un territoire qui peut accueillir plus que sur le modèle où l’ami de Bruxelles a dépensé tant d’Euros afin de tenter de gérer un produit-dérivé issu de l’esclavage et de la colonisation déshumanisant du Noir. Mais surtout où l’Allemagne a déployé plus que des efforts, du génie à l’inverse de Paris-des-Louis. Il nous faut ce PATH. Républicain. Je ne m’accable là de projets de rédaction aux mains illusionnistes d’un Jean-Robert Hérard. Ni de théâtre d’ombres et de lumière dans une schizophrénie frénétique du Franck Étienne imaginaire. Desras en son temps au Sénat n’a su, là où je vois les générations à venir à garantir en sortant de l’INAGHEI sinon elles auront la formation non pas le métier. C’est ici ressortir de Vertières avec Degraff.

Avant de conclure, pensons à l’ALENA schizomorphe atteint de porphyrie, publié plus tôt et d’autres colonnes où je mettais en garde Ottawa en dénonçant le malaise Maya du Chiapas v/s l’Iroquois du Nord favorisé aux frontières. Tonton aurait fait sa part en hébergeant pendant plus que le temps de maquiladoras. La clientèle progresse vers la frontière-nord aujourd’hui, remettre le balancier entre les mains de Justin qui n’y peut rien sauf en déchirant l’ALENA a priori. DT ne fait que renégocier atouts majeurs en mains, faculté du deal comme notion. Prêtons plus d’attention à Justin Trudeau pacifiste onusien, à peine s’il ne déclare la guerre à Pyongyong pour tenter d’amadouer le Trumping the World [autre titre publié], mais oh combien trop tard. Modèle en désuétude.

Bernard Degraff nous le fera payer « rubis sur ongle » nous le savons. Cependant, posons-nous la question suivante en dehors de toute jalousie de tout effet d’envieux ou de peinards passifs : que vaut-il à l’État républicain de payer cela une fois, une seule fois pour une fois, tel le coût de 1804, performer par la suite. Oui, s’il était étranger on lui aurait versé or et diamant. Alors, je me repens déjà de me tromper car nous n’avons pas pris l’habitude, ni la culture de dire du bien des nôtres. De reconnaître nos valeurs à moins d’être ce « moun pa ». Désolé BD.