DIPLOMATIE INTERNATIONALE ET SOCIETE par Dan Albertini dan.albertini@reseauhem.ca Test of Global Governance, la Diplomatie Canadienne et les Conférences mondiales des Nations Unies : échec ou interventionnisme en 2014 ?
Entre () Deux Haïtiens double nationaux se rendent dans un grand hôtel près de l’état de New-York, pour assister à une conférence. L’un est citoyen américain, l’autre canadien. L’évènement déplacé ailleurs, sans indication, ils tentent de s’informer. Ils se dirigent vers quatre employés de l’hôtel près d’un ascenseur et, l’un dit à l’autre :<< tiens, quatre Haïtiens >>. Une fois à leur niveau, avant même de pouvoir s’exprimer, en anglais, l’un des employés lâche tout bonnement : << ces deux hommes sont haïtiens >>. Nous sommes plus de deux millions vivant cette situation, défendant le pays à l’étranger. Tout le monde a enfin suivi le débat sur l’identité du président Martelly. Piètre guéguerre car la vérité jaillira, tout nuage sait pleuvoir. La vraie question sera formulée. Ne faisons pas d’identité, le Parlement a bien le droit de s’interroger, légalement et légitimement. Mais le devoir lui incombe aussi des responsabilités. La compétence par exemple. Petit exercice pratique : Martelly a-t-il lâché les Haïtiens bénéficiaires du TPS aux Etats Unis ou, le pays est-il prêt à les réintégrer ? L’échéance arrive à grand pas. L’alternative ? Illégalité, mariage blanc ou d’amour, chance. Résultat : fuite ou déportation, cheminement vers une double citoyenneté. Là ce sera son fardeau politique. Nuance pour le réservoir de compétences : que disent ces mêmes parlementaires ? Fermons les ()
L’Affaire Breivik en Norvège, la remontée de Le Pen en France et le silence des… .
Quand les presses universitaires de Nations Unies ont publié l’ouvrage d’Andrew F. Cooper en 2004 – Test of Global Governance, le député libéral Pierre S. Petigrew, était le ministre des Affaires Etrangères du Canada à l’époque. Un curieux constat nous avait renversés lors d’une entrevue à son bureau de circonscription. Il n’était pas au courant de la démarche ni de la publication de l’ouvrage. Ses prédécesseurs André Ouellette et Bill Graham, étaient-ils au parfum, ou le chercheur avait-il pris de court la diplomatie canadienne ? C’était curieux puisque Pettigrew n’était pas à son premier coup d’essai dans les affaires internationales quand il avait chaussé cette pointure en juillet 2004. Plus d’importance, ils n’y sont plus depuis 2006. Vivian Barbot, la fille d’un ancien makout de François Duvalier l’avait délogé de son siège de député élu. Ce sont les Conservateurs qui ont bataillé pour maitriser finalement le terrain politique en.2011. Cependant, l’Etat canadien croyait-il dans la démarche qui est tout de même onusienne, mais qui impliquait fort probablement les autres professeurs associés, des sciences politiques de l’Université de Waterloo, puisque Cooper était directeur associé du Centre d’innovation en gouvernance internationale ?
Petite note importante, le Québec est arrivé de son côté avec le Plan Macerola du parti Libéral en 2004. Il incluait une approche <
Nous sommes à deux ans du dixième anniversaire de la publication de cet important ouvrage, qui n’est pas le seul d’ailleurs, car le Américains en ont produit en tonnes de leur côté. Ce sera donc la conclusion de deux plans quinquennaux qui auront vu l’application par exemple de la prise en charge systématique des transferts d’argents par une courroie totalement contrôlée par les Américains. Les Haïtiens de la Communauté Haïtienne Internationale comprendront rapidement les conséquences de telles politiques. Les réseaux de communications satellitaires imposent la même rigueur qui consiste à éprouver le portefeuille du consommateur. La séparation des trois plateformes numériques à même l’IUT est un autre aspect parallèle.
Cela peut nous paraître sans fondement ni relation réelle mais, le printemps arabe de 2011 à nos jours n’a pénalisé en réalité, que les populations de ces pays. L’effondrement du système bancaire américain sous Bush-Obama et, en Europe, n’a fait que profiter aux plus riches et aux grandes économies. L’Afrique peine encore à sortir de l’emprise de la France, que la Chine s’y installe confortablement. Les référents sont les mêmes, même si les références ont changé. Le seul outil qui reste au citoyen serait le génie incontrôlable du numérique, mais il se trouve de plus en plus sur des nuages virtuels et, celui qui manipule ce nuage possède tous les pouvoirs dans ce nouveau mode de consommation.
Le citoyen a peut-être encore le temps d’agir, les PMA aussi. Les grands ensembles, malgré leurs différences, se partagent régulièrement les influences. C’est le même pattern d’avant la guerre froide et d’avant les guerres. Les Nations unies n’offrent dans la réalité aucun pouvoir si ce n’est la volonté de pays comme le Brésil, l’Afrique du Sud, les Indes, etc., de reforger les conjonctures. La République d’Haïti est doublement concerné avec son aberration qui consiste à dédouaner ses enfants de l’extérieur.
Il serait dès lors important de se poser les questions suivantes, que ce soit au Canada devenu grand patron d’Haïti ou au Québec de la richesse énergétique, comment se fait-il que l’argent manque au point de hausser considérablement les frais scolaires ? Question sous-jacente : pourquoi est-il bien de déstabiliser chez les autres mais de criminaliser nos jeunes revendicateurs, tandis que les frais de vie chère des politiciens augmentent constamment ?
La Global Governance aurait ses tolérés aussi. Pourquoi cette campagne médiatique qui tente d’atténuer sournoisement l’effet Breivik en Norvège, quand Le Pen grimpe en France ? Si nous sommes réellement souverains, pourquoi le gouvernement est-il tellement coincé dans ses culottes et ne dit rien quand il tente à son tour de clouder (nuage) les SMS de ses citoyens ?
Nous sommes donc dans l’attente de voir qui le président Obama pénalisera pour la vente de technologie à l’Iran et à la Syrie, dans cette Global Governance !