DIPLOMATIE INTERNATIONALE ET SOCIETE Par Dan Albertini US unable to perform on war with N Korea, with it concerning the South or Japan

1 May 2013

Entre (), L’administration américaine à Washington, les grandes agences américaines de sécurité n’ont en rien démontré que l’attentat de Boston n’était préfabriqué. Tant d’indices, après rien. Pourquoi ? Pour étouffer une incapacité face à la Corée Du Nord ? Fermons ().

John Kerry. Les mêmes mensonges, la même ignorance, les mêmes manipulations que Powell à l’époque de l’Iraq. Les Américains savent pertinemment que ce sont principalement des agents russes qui alimentent la Corée du Nord en hostilité et officiellement en technologie nucléaire. La France en instrumentation et en calculs. (solidaire en eau trouble, libre en temps calme). La Chine par défaut ne le ferait contre ses propres intérêts mais serait obligé de ménager la chèvre et chou. Sachant que sa proximité ferait de la Corée du Nord, un état tributaire fournisseur d’uranium et, une potentielle annexion rapide en cas de guerre incontrôlable. La machine héritée de la Secrétaire d’état HRC était donc tout simplement en panne bien avant l’arrivée de Kerry. Informations contradictoires, paradoxes, l’affaire de l’ambassade américaine en Libye, le 11 septembre 2001, témoignaient déjà de la faiblesse américaine. Hors de tout doute. Comme à l’époque de la chute de l’empire soviétique. Le nouvel évènement tragique de Boston le confirme. BHO avait beau crier, vouloir enquêter jusqu’au bout du monde, que cela ne colore seulement la faiblesse d’un empire malade à l’interne et, incapable de s’assurer socialement malgré les G$ dépensés en sécurité, mais qui aliment en fait que des caisses désignées. Sombre réalité.

Quand j’ai rencontré Julianne Smith un samedi 13 septembre 2008 à la conférence du 50ième anniversaire de l’IISS, à l’Hôtel Intercontinental de Genève, c’était dans le contexte de l’époque de la fin du règne de Bush2. Cet homme semblait partir en guerre pour contrer les Russes en Georgie de Saakachvili. De là ma question : les Etats Unis vont-ils rentrer en guerre avec la Russie, en Georgie ? Elle avait souri avant de me dire que : << les Etats Unies ne possèdent pas les moyens financiers de cette guerre >>. L’administration Bush était d’ailleurs démissionnaire, d’après Julianne Smith et, n’aurait pas obtenu le mandat de performer, du Congrès ni de ses alliés traditionnels. C’était en fait la réalité de la Maison Bush2 à l’époque. La présence militaire américaine là-bas était en fait une vilaine tentative pour biaiser les données dans un contexte électoral qui devait amener le candidat BHO à la présidence, face à un vieux sénateur, ancien militaire, John McCain en l’occurrence, plus qu’un support pour la diplomatie américaine. C’est d’ailleurs l’économie qui chassa les Républicains de la Maison Blanche plus tard en novembre 2008. Obama réalimenterait le système. <>.

La conjoncture a changé mais le contexte demeure le même. L’économie est malade. La dette extérieure souffre désormais d’un plafond imposé. Les politiques du Président sont de plus en plus confortables au domestique tandis que rien ne lui garantit une victoire qui par exemple, le verrait revenir à court terme avec un quelconque butin du guerrier. Il y a évidemment l’uranium dans le sous-sol nord-coréen. Mais, il y a aussi la Russie qui annonce ses couleurs en lançant un avertissement sur les manœuvres militaires américaines trop proches de ses frontières. Nous savons tous que le Président Vladimir Poutine est un dangereux homme d’action. D’un autre côté, il y a aussi la grande Chine énergivore et, qui mettra de plus en plus les pieds quelque part pour ne plus les enlever. Par exemple en Corée du Nord.

Je pense alors que les manœuvres américaines en Corée du Sud ressemblaient plutôt à l’action rapide de Vladimir Poutine premier Ministre qui avait subitement quitté le G8 pour s’installer en Ossétie du Sud, afin de barrer la route à toute intervention américaine envahissante. Ce qui soit dit en passant, devrait faire profiter les Républicains lors des élections présidentielles qui suivaient, mais niet, rien. En fait ces manœuvres militaires ont cessé cette semaine. Comme par la vertu d’un agenda proposé et accepté. Mais basta pourrait dire la Chine.

C’est aujourd’hui la diplomatie américaine qui tourne avec toute une intelligence désorganisée afin d’éviter l’action militaire en Corée du Sud, dans le but de dissuader le Nord d’envahir, à la manière de Saddam en Arabie Saoudite et au Koweit sous Bush1. Avec non en option, négocier sa perte d’influences, mais avec la crainte de se voir contraint de rebrousser chemin avec ses tanks et ses avions de chasse, face à une Chine avec qui elle aurait engagé une bataille économique, pour ne pas sombrer. Même si nous savons tous que la prochaine domination globale sera chinoise si la tendance se maintien. De façon accélérée mais idéalement sans guerre, afin de préserver certaines influences américaines vitales.

Indicateurs et indices importants.

<< My thirteen rules >> de Colin Powell, s’adresse au président BHO aujourd’hui, mais il en dévoilerait autant sur l’Amérique attitude. << Leaving the office at night with a winning attitude affects more than you alone; it’s also convey that attitude to your follower. It strengthens their resolve to believe we can solve any problem >>. CP poursuit : << At the infantry School, they drilled into us constantly that an infantry officer can do anything... . Or more colloquially, ‘’Don’t let the bastards get you down.’’ >>. Cela vient de la règle numéro UN : << It ain’t as bad as you think. It will look better in the morning >>.

Le Secrétaire à la Défense et le Secrétaire d’Etat Kerry y sont moulés dedans, mais savent qu’ils risquent gros, bien plus gros avec un engagement avec la Corée du Nord qu’avec l’Iraq ou le Panama décrit en page 204 de l’ouvrage ‘’ It worked for me, in life and leadership’’. Si CP défend l’attaque au Panama, gageons qu’il ne se serait engagé là-bas en Corée du Nord aujourd’hui, car le ‘’bastard’’ les a souvent défié sans conséquence parce que, je cite page 204 : << Objective-Direct every military operation...., decisive, and obtainable objective >>. La Corée du Nord ne serait une proie facile pour prédateur appauvri. C’est de là qu’il faudra tenter de comprendre Boston, mais nous y reviendrons plus loin.

Poursuivons avec le baromètre médiatique américain. Un coup d’œil sur le fonctionnalisme de la société américaine suggérait tout simplement un échauffement asiatique et non un engagement de Washington. Celui-ci qui doit beaucoup d’argents à une Chine dont les produits de première nécessité et de base s’imposent à bon marché sur ses tablettes, ne démontrera pas un agenda thermonucléaire dans la valise. Les médias américains ne s’y sont investis que dans la répétition limitée du mot ‘’belliqueux’’, en parlant de la Corée du Nord. Tout le monde sait que l’administration Obama est à court d’argent et, qu’il aurait intérêt à écouler ses stocks d’armes et de missiles de défense vers le Japon et vers la Corée du Sud, pure équation commerciale militaire rentable. Les médias n’ont pas engagé l’opinion publique derrière la présidence en signe de solidarité nationale pour les soldats qui y seraient engagés. La demande n’aurait donc été tout simplement pas placée.

Revenons donc avec CP qui évoque Parade magazine, en matière de flair : << since the story was written and the supplement printed many weeks before its August 13 distribution date, Parade had no way of knowing that the 13th would be just days after I was announced by President Bush... >>. << Its author, David Wallechinsky, a highly skilled journalist, needed a hook to close the piece >>. Ce qui suggérerait la préparation de plusieurs médias et, des recherches de plus d’un journaliste américain qui garderaient malgré tout un certain silence, en attendant les enchères. Le contraire voudrait que ce crédit accordé par CP à ce journaliste américain (ils ont souvent un frère dans l’administration, dans l’armée), soit de la vantardise pour cacher une fuite, ou, ces mangeurs de bacon auraient pris du poids dans l’intelligence.

Cela n’est pas possible d’abord le contexte est différend. On ne parle pas de promotion ni d’évolution ou de révolution. La presse américaine gagnerait à vendre les meilleures images des armes dans un contexte de guerre des nerfs avant l’attaque, comme au Panama de Noriega, en Iraq de Saddam, ou en Afghanistan de Mollah Omar. D’ailleurs la technologie numérique aurait déjà trahi bien des secrets comme ceux les mieux gardés, au même titre que les espions russes et chinois qui auraient intérêt à détourner l’opinion des intérêts américains.

Ce n’est pas inconfortable non plus que d’évoquer CP en relation au fonctionnalisme américain. C’est lui qui donne en référence, dans sa stratégie personnelle fondamentale de sa première règle, Fat Eddie Felson dans le film ‘’The Hustler’’. C’est le cinéma dans la haute sphère militaire, c’était un médium très utilisé par Ronald Reagan lors de sa présidence. Les médias jouent un puissant rôle dans l’économie américaine, ce pourquoi le président BHO n’avait pas hésité dès son arrivée en 2008, à financer la reprise, tant par les grandes banques que par les médias d’influence internationale. Leur rapport avec une action armée énergique et vitale est timide. C’est une société soudée qui a sa façon de fonctionner. Même le showbiz y est intégré. Si la croyance américaine en la notion de transparence saura aider à influencer le reste du monde, elle a aussi ses faiblesses dans ce monde de sensationnalisme et de showbiz. L’Asie en a tant appris ainsi de ce fonctionnalisme.

Le seul allié américain qui pousserait les Etats Unis vers cette escalade, ce serait donc l’Etat d’Israël qui se chercherait une occasion en or pour agresser l’Iran par surprise, comme allié de la Corée du Nord, sous prétexte d’un soutien logistique potentiel de l’Iran à son allié, et, de leur côté, aux Américains. Cette logique tiendrait la route quand on observe l’attitude mesquine du Canada qui de plus en plus répond à une attitude monarchique plutôt anarchique du gouvernement Harper. En effet, le ministre Baird a marqué cette provocation gratuite par sa visite à Jérusalem Est. Israël doit certainement souffrir de devoir ronger ses freins dans sa folle envie d’attaquer l’Iran.

Si certains se voient obligés de vendre technologies et méthodologies à des acheteurs de plus en plus avertis, faute d’économie stable chez eux, les Américains se voient obligés de partager en déficit , une sphère d’influence trop concentrée en Asie. Si l’Amérique est tellement prête pour la Corée du Nord, comme tente de se convaincre à son tour, le président BHO, comment Boston pour si peu, a-t-elle pu échappée au système et à l’intelligence américaine ?

Je pense de préférence que, comme les rebelles syriens aidés par Washington, les rebelles tchétchènes qui auraient eu l’aval et l’aide des américains autrefois, d’où la présence de plus d’un en terre nouvelle, soit le crachat serait retombé sur la face, soit, sachant malgré tout ce revirement de situation de ces enfants tchétchènes, entre encouragé et laissé faire, l’administration s’en serait servi pour étouffer les bruits de guerre et camoufler la gifle magistrale de Pyongyang. Car c’est une. Et, la désamorcée. Puisque la menace de BHO, soit << joué avec le feu >>, n’aura servi à calmer le jeu offensif du jeune leader qui suit fidèlement la trace de ses prédécesseurs. L’armée américaine ne peut objectivement gagner une Corée du Nord qui elle-même n’aurait aucun intérêt à lâcher une bombe offensive si proche de son territoire. Sans option de butin du guerrier.

lovinsky2008@gmail.com